Vendre avec un DPE E, F ou G : possible, mais pas n’importe comment
Vendre avec un DPE E, F ou G : De nombreux propriétaires pensent qu’un logement classé E, F ou G (dit “passoire énergétique”) est difficile à vendre, ou qu’il faut absolument réaliser des travaux avant la mise en vente.
La réalité est plus nuancée : un bien avec un DPE défavorable peut se vendre, parfois même sans travaux à condition d’adopter la bonne stratégie.
Dans le nord d’Angoulême, ce type de bien est courant.
Les acheteurs savent qu’ils auront souvent des améliorations à réaliser, mais ils veulent un prix cohérent, une information claire et une estimation bien argumentée.
Un DPE E, F ou G ne condamne pas la vente… mais il change la manière de vendre
Un logement énergivore peut tout à fait se vendre, à condition de :
- Présenter clairement les postes énergétiques concernés (chauffage, isolation, fenêtres),
- Anticiper les questions des acheteurs au lieu de les subir,
- Positionner le bien sur le marché avec transparence et non avec justification,
- adapter la stratégie de vente selon le profil d’acheteur (résident, investisseur, rénovation).
👉 Ce n’est pas le DPE qui pose problème.
👉 C’est la façon de le présenter, de l’expliquer… et de le défendre.
Les acheteurs ne recherchent pas tous du “A ou B”
Contrairement aux idées reçues, beaucoup d’acquéreurs :
– acceptent un logement à rénover,
– valorisent les biens avec charme, volumes, jardin, emplacement, potentiel d’évolution,
– préfèrent faire les travaux eux-mêmes pour maîtriser leur budget,
– sont prêts à s’engager… si le bien est au bon prix et bien expliqué.
📌 En revanche, ce qu’ils fuient :
- les maisons mal positionnées sur le marché,
- les biens avec des travaux sous-estimés ou imprécis,
- les diagnostics incomplets ou non assumés.
Vendre avec un DPE faible : ce que les vendeurs doivent vraiment savoir
Un DPE défavorable ne bloque pas une vente. En effet,ce n’est pas la note qui fait la différence, mais la manière dont elle est expliquée, assumée et, surtout, mise en valeur dans la présentation du bien.
Ce que les acheteurs attendent :
– comprendre où se situent les faiblesses énergétiques du logement (chauffage, isolation, menuiseries…) ;
– savoir quels travaux sont prioritaires ou non, avec une idée du budget ou du potentiel d’amélioration ;
– être rassurés sur le fait que le logement reste sain, habitable et évolutif ;
– pouvoir projeter leur propre scénario : rénovation légère, amélioration progressive ou projet complet.
Autrement dit, un acheteur peut accepter un DPE E, F ou G, mais il a besoin :
– de transparence,
– de repères concrets,
– et d’une cohérence entre l’état du bien, les informations fournies et le prix demandé.
Travaux ou pas travaux avant la vente ? https://blog.agenceadequat.fr/faire-des-travaux-avant-de-vendre-sa-maison/
Il n’existe pas de réponse générale. La bonne question est :
Est-ce que les travaux augmenteront réellement la valeur perçue du bien… plus que leur coût réel ?
- En effet, souvent un simple diagnostic des travaux à prévoir suffit.
- dans d’autres cas, des améliorations ciblées peuvent sécuriser la vente (isolation de combles, ballon d’eau chaude, ventilation…).
- Parfois, vendre en l’état est plus judicieux, car lorsque le bien a du potentiel, ce sont justement ses possibilités d’évolution qui séduisent.
👉 L’erreur la plus fréquente ? Faire des travaux coûteux, qui n’intéressent pas les acheteurs.
À Ruelle-sur-Touvre, Champniers, Gond-Pontouvre, Brie… ce qui influence vraiment la valeur d’un bien énergivore c’est :
– L’emplacement (quartier, environnement, accès)
– La configuration (plain-pied, agrandissement possible, luminosité)
– La structure générale (bâti sain, toiture correcte)
– Le potentiel de rénovation (facile ou complexe)
– La capacité à expliquer le bien… et à rassurer l’acquéreur.
📍 Dans ces secteurs, la valeur perçue compte autant, que la valeur énergétique.
Autrement dit le DPE n’est pas un frein bien au contraire il doit être un élément de dialogue.
Un acheteur accepte un DPE faible si :
- les informations sont claires,
- les travaux sont identifiés (même sans être faits),
- le prix est cohérent,
- il se sent accompagné, pas “jeté dans l’inconnu”.
C’est précisément le rôle d’une agence locale, qui connaît les biens anciens, les attentes des acquéreurs, et la réalité du terrain.
Ce qu’il faut retenir
– Un DPE E, F ou G ne bloque pas la vente, à condition d’adopter la bonne stratégie.
– Beaucoup d’acheteurs sont prêts à rénover, si le bien est clair, cohérent et bien positionné.
– Tous les travaux ne sont pas rentables avant la vente.
– Une estimation locale, argumentée et défendable est indispensable.
Vous avez un projet de vente :

