Qu'est-ce qu'une Etude Comparative de Valeurs ?

Alors que nous sommes ravies d’apprendre que la justice a sanctionné un professionnel, qui par mercantilisme ou ignorance, a surestimé un bien immobilier, nous rappelons que l’objectivité et la qualité de cette démarche sont essentielles pour réaliser une vente dans les meilleures conditions !

L'agent immobilier, une profession tenue d'une obligation déontologique

Les professionnels sont tenus d’une obligation déontologique de connaissance du marché immobilier afin de vérifier l’adéquation de leur estimation au regard de la conjoncture (décret du 28 août 2015). Et pour cela, l’expérience et l’observation sont indispensables.

Il y a une multitude de critères à prendre en compte 

Pour vous permettre de définir la valeur la plus juste de votre bien, il existe une multitude de critères à prendre en compte lors de l’étude comparative, que l’on appréhende selon la typologie des biens et la conjoncture du marché immobilier. C’est un savoir-faire complexe, un cocktail très intéressant à analyser, car il existe une infinité de biens différents.

Il y a :
L’emplacement du bien, qui s’apprécie à 3 niveaux : d’une part sur sa localisation dans la commune, d’autres parts à l’intérieur de son quartier ou village et plus précisément en fonction de son environnement de proximité.

La surface du bien tant intérieure qu’extérieure reste primordiale et les mesures doivent être relevées avec exactitude et évaluées selon la typologie de ce dernier. Il faut observer la répartition de cette surface globale car la perception des acquéreurs peut fortement varier selon la façon dont les pièces sont configurées ou distribuées.
D’autres critères dits accessoires, mais presque tout aussi déterminants, entrent également en ligne de compte. Il faut porter attention à la qualité de la construction, aux éléments de confort du bien, à ses équipements (cuisine, salle de bain, volets, cheminée…), aux éventuels travaux à prévoir et à sa potentialité.

L’addition de tous ces éléments permet ainsi d’opérer une première sélection de transactions, que l’agent immobilier doit ensuite contextualiser au regard du marché. Il faut notamment tenir compte de la conjoncture économique, des taux d’intérêt, de l’éventuel report du neuf vers l’ancien ou vice et versa. Il doit aussi apprendre à déterminer à quels critères les acquéreurs sont prêts à renoncer et être en mesure de trouver des solutions aux inconvénients qu’ils peuvent opposer.

Grâce à ces éléments factuels et savoir-faire, vous déterminerez votre prix de vente en toute objectivité et saurez sur quels points être vigilants pour adapter votre commercialisation au marché s’il y a lieu.
C’est LA phase essentielle, qu’il faut appréhender avec beaucoup de sérieux pour vendre dans les meilleures conditions.